Les courbes de Bollinger (ou bandes de Bollinger) sont au nombre de trois : la moyenne mobile à 20 jours du cours moyen (le tiers de la somme du plus haut, du plus bas de la séance et de la clôture) et deux autres courbes qui sont la moyenne mobile précédemment calculée à laquelle on ajoute ou enlève 2 écarts-types du cours moyen sur 20 jours. La courbe du bas (MM20 - 2 écarts-types) s’appelle la courbe inférieure de Bollinger. La courbe du haut (MM20 + 2 écarts-types) s’appelle la courbe supérieure de Bollinger. Ces courbes sont quasiment incontournables. Elles doivent faire partie de votre oeil à tel point que leur absence doit vous sauter aux yeux. Ne regardez plus un graphique de court terme sans les courbes de Bollinger.
Une de leurs propriétés est que, par construction, 98 % des cours sont compris dans l’enveloppe définie par la courbe inférieure et la courbe supérieure. Utile ! non ? En particulier, cela signifie que si les cours sont en moyenne stables (la MM20 est horizontale) ils oscillent autour de la moyenne. Autrement dit, si les cours se trouvent au-dessus de la moyenne, ils vont forcément, à conditions égales, revenir en-dessous. D’un autre côté, si les courbes de Bollinger sont croissantes, dans les jours qui viennent 98 % des cours seront entre les deux courbes de Bollinger. Il est très probable que celles-ci restent croissantes, donc que les cours continuent de monter.
Les éléments essentiels à retenir sont que lorsque les courbes de Bollinger sont horizontales, le marché est dit sans tendance : les cours vont successivement rebondir sur les courbes inférieure et supérieure de Bollinger. Quand une tendance naît, les cours sortent de leur écart-type habituel : les courbes de Bollinger s’efforcent de les suivre. Par construction, on a statistiquement la même probabilité, donc, si les évolutions ne sont pas trop vilolentes on a un certain territoire prédictif.
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