Le SAR (parabolic Stop And Reverse system) est un des rares indicateurs qui ne sont pas des courbes continues. Le SAR est une série de points non reliés entre eux qui sont affichés sur le même graphique que les prix. On dessine le SAR en bleu lorsqu’il est long (haussier) et en rouge lorsqu’il est court (baissier). Lorsqu’il passe d’une phase haussière à une phase baissière il y a une discontinuité.
Supposons que l’on vienne juste de finir une phase baissière (resp. haussière). Le premier point du SAR correspond au point le plus bas (resp. le plus haut) de la phase précédente. Le lendemain le point représentant le SAR sera un peu plus haut (resp. un peu plus bas) d’une valeur qui est égale à la différence entre le plus haut (resp. le plus bas) du jour précédent et le SAR précédent, cette différence étant multipliée par un facteur d’accélération en principe toujours égal à 0,02. Vous pouvez vous amuser à faire varier ce facteur mais cela ne présente pas beaucoup d’intérêt. Plus il sera grand, plus le SAR sera proche des prix ; mais plus il sera proche des prix plus il perdra de sa capacité à filtrer.
Le facteur d’accélération du jour suivant est multiplié par deux, et ainsi de suite, chaque jour le facteur d’accélération est multiplié par deux, et ce jusqu’à ce que l’on ait atteint la valeur limite de 2. Plus le temps passe, plus l’écart entre le plus haut (resp. plus bas) et le SAR précédent va être prix en compte. L’inventeur du SAR a choisi ces valeurs (0.02 et 2) parce que lorsque les prix montent rapidement, le SAR va les suivre avec un temps de retard au début puis de plus en plus vite, ce qui se traduit, avec ces valeurs de paramètres, par un SAR en forme de parabole.
La phase haussière (resp. baissière) se termine lorsque les cours redescendent sufisamment pour toucher le SAR. A ce moment-là il s’inverse et on rentre dans la phase opposée. Le SAR ne doit jamais se trouver entre le plus haut et le plus bas de la veille. Si c’est le cas on prend le plus bas (resp. plus haut) des deux derniers.
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